Fernand Ouellette : Présence du large
Livres

Fernand Ouellette : Présence du large

Afin de privilégier la parution du cycle L’Inoubliable. Chroniques I, II et III, dont le dernier tome est sorti des presses l’automne dernier, Fernand Ouellette avait retardé la publication de cet ensemble de textes, écrits entre 1997 et 2002 et révisés il y a peu. Présence du large méritait pareil traitement. Dans la langue inventive mais toujours précise de l’auteur, sans conteste l’un de nos plus grands poètes vivants, les mots fréquentent les rives extrêmes de l’âme, esquissant la mort avec plus d’attention et de curiosité que d’amertume, ouverts aux éveils soudains de la conscience et à la nécessité «d’outrepasser l’horizon». Dans des registres différents, la deuxième partie du livre – faite d’un seul poème, Le Tour, qui développe un parallèle entre le travail du poète et celui du potier – et surtout la troisième, Lumières du coeur, adressée à sa petite-fille Laurence, montrent un homme et créateur toujours foncièrement tourné vers le vivant. D’une très grande beauté. Éd. de l’Hexagone, 2008, 96 p.

Présence du large
Présence du large
Fernand Ouellette
De l’Hexagone