Écrivain éclectique, l’ancien président de l’UNEQ Bruno Roy renoue avec son amour de la chanson québécoise en signant cet essai consacré à L’Osstidcho, spectacle culte présenté en 1968 dans l’ambiance unique du théâtre de Quat’Sous. Tremplin à la carrière de Robert Charlebois, Louise Forestier et Yvon Deschamps, cette «oeuvre de libération», comme la qualifie en préface le poète Jean-Marc Desgent, est envisagée ici sous un angle sociocritique en tant que manifestation de rupture prônant un nouveau mode d’expression artistique. Solidement documenté, L’Osstidcho ou Le Désordre libérateur ne fait pas que plonger le lecteur au coeur d’une époque en pleine mouvance: il nous rappelle la dimension révolutionnaire de ce médium qu’est la chanson, élément essentiel d’une identité populaire. XYZ éditeur, collection «Documents», 2008, 200 p.