Armistead Maupin : Michael Tolliver est vivant

Comblé par ses amours avec Ben tandis qu’il combat le sida, Michael se retrouve face à un cruel dilemme: aller soigner sa mère mourante en Floride ou rester auprès d’Anna Madrigal, son ancienne logeuse et mère spirituelle tombée dans le coma. Présenté comme le septième et dernier volume des Chroniques de San Francisco, Michael Tolliver est vivant rompt avec la formule originale de cette série romanesque, pré-publiée en feuilleton à partir de 1978 dans un quotidien californien. Le genre de la «chronique» où l’on sautait rapidement d’un personnage à l’autre laisse ici place à un roman plus traditionnel et presque entièrement centré sur Michael (autrefois Mouse), maintenant cinquantenaire et promu narrateur. Tournant la page sur les colorées années 70 et 80, Armistead Maupin y aborde des sujets graves avec cette habituelle légèreté qui réjouira les fans de l’oeuvre-culte. Trad. par Michèle Albaret-Maatsch, Éd. de l’Olivier, 2008, 294 p.