Annick Charlebois : Peut-être que je connais l’exil
Candide Proulx
Elle est québécoise, il est salvadorien. Ils s’aiment. Justine raconte, avec tout ce qu’il faut de sensibilité, d’humour et d’ivresses, que le plus déraciné n’est pas toujours celui qu’on croit. Dépossédée de tout ce qui avait du sens pour elle et privée de son père, la jeune femme cherche le terreau qui leur permettrait, à tous les deux, de creuser des racines. Au-delà des anecdotes habituelles, Justine partage des réflexions touchantes, vraies, qui nous renvoient à ce qui fait de chacun d’entre nous un étranger, aux yeux des autres mais surtout face à soi-même. Éd. Québec Amérique, 2008, 373 p.