Nathaly Dufour : Sous la toge

Le lieu commun de toutes les Saint-Valentin, c’est le rendez-vous. Au cinéma ou au restaurant, la chick lit en regorge. Dans Sous la toge, la lectrice romantique peut, par personne interposée, enfiler les rancards avec le gratin des hommes de loi. À travers Caroline, Valérie et Eugénie, trois stagiaires en droit, le roman nous invite dans un monde ultra-chic où le prince charmant chevauche une BMW décapotable et où les avocats chevronnés pratiquent le droit de cuissage. Si le style et l’histoire respectent indiscutablement les règles du genre, il n’en demeure pas moins que les descriptions des procès et des causes, avec le jargon qui constitue l’assurance-salaire de tout juriste, ajoutent de l’originalité aux intrigues. Pas besoin d’être amie Facebook avec Bridget Jones pour aimer ce roman rebondissant, léger comme une bulle de Veuve Clicquot et qui ne se refuse pas à quelques envolées féministes bien senties. Éd. Stanké, 2009, 176 p.