Arlette Cousture : Une magicienne à la fenêtre
Il faut être un peu magicienne pour réussir à capter aussi bien notre attention avec des mots d’enfants. Dans son huitième roman, intitulé Depuis la fenêtre de mes cinq ans, Arlette Cousture (Les Filles de Caleb) entre en effet dans la peau de Charlotte, une fillette vivant dans les années 1950, et raconte son quotidien parsemé de jeux avec ses amies Marianne et Luce, de longues séances d’observation depuis la fenêtre du salon. On s’attache rapidement à la petite Charlotte, qui voudrait comprendre "pourquoi il y a des papas et des mamans, comme les chats, les chiens, les oiseaux, qui ont pas de bras pour bercer leurs bébés" et qui "douce son manteau-toutou pour l’endormir". Lecture-sourire. Éd. Libre Expression, 2008, 199 p. Arlette Cousture sera présente au Salon du livre de l’Outaouais les 28 et 29 mars pour rencontrer ses lecteurs.