Stéphane Dompierre : Morlante
Christophe Bergeron
C’est un Stéphane Dompierre rigolard, pour ne pas dire franchement déconneur, que l’on retrouve avec Morlante. N’allez surtout pas chercher quelque qualité littéraire à cet explosif récit de haute mer qui tient autant de Stevenson que de Tarantino. Clairement, Dompierre nous mène en bateau. Au programme: sang, baise, re-sang, re-baise, re-re-sang, re-re-baise. C’est gras, c’est bête, c’est facile. Dans le genre, c’est parfait. Parfaitement débile. On en redemanderait presque. Éd. Coups de tête, 2009, 154 p.