André Malavoy : La Mort attendra
Rares sont ceux qui ont survécu à l’enfer du camp de Mauthausen, dont seulement 10 pour cent des prisonniers ont été épargnés. En 1961, le regretté André Malavoy, homme d’affaires français installé à Montréal, résistant de la première heure, témoignait dans La Mort attendra de son calvaire de trois ans alors qu’il était, de 1942 à 1945, prisonnier des Allemands. Typo réédite ce document précieux en format poche. Malavoy y raconte l’inimaginable avec des mots simples, clairs, qui souvent font écho à ceux d’Elie Wiesel. Quand on lui demande comment il a pu tenir, André Malavoy répond: «avec beaucoup de prières, beaucoup de santé, beaucoup de culture, beaucoup d’orgueil». C’est porté par ce qu’il appelle les vraies richesses, l’espoir né de la résilience d’un esprit tourné vers le beau et le juste, qu’il a accompli son plus grand devoir de résistant: vivre. Si un homme peut survivre à ça, alors tout est possible. Éd. Typo, 2009, 182 p.