Olen Steinhauer : Le Touriste
Christophe Bergeron
Olen Steinhauer signe un polar existentiel. Son héros, Milo Weaver, est ce que, dans le métier, on appelle un touriste, un espion sans nom, sans adresse. C’est un espion sartrien pris du syndrome «l’enfer c’est les autres». Même lorsqu’il troque le tumulte de ses fonctions de globe-trotter anonyme pour une job de bureau au siège de la CIA et le confort d’une vie de famille avec femme et enfant, les «autres», assassins, espions, comploteurs, le rattrapent. Les idées noires, aussi. Le Touriste est un roman d’espionnage palpitant, ironique et nuancé. Une brique qui rachète un genre qui souffre tragiquement d’un manque de renouveau. À classer dans votre bibliothèque à côté de vos Le Carré et de vos Greene. Éd L.Lévi, 2009, 522 p.
Je suis en partie d’accord avec le journaliste Christopher Bergeron pour ce qui est du roman d’espionnage, pour le renouveau c’est à discuter. L’intrigue est simple, un ancien agent dit le touriste (Milo Weaver) est recruter afin d’enquêter sur une vieille amie. elle aussi membre de la CIA. Le lendemain, il découvre qu’on lui a mit sa mort sur son dos alors commence une poursuite de la vérité mais qu’elle vérité voilà la question. Le roman ne change rien au code du genre. C’est une bonne lecture moins rythmer que Ludlum mais le style de l’auteur me plaît ma côte ***. Pour ceux qui aime l’espionnage liser David Wolstencroft (Pile ou Face). Bonne lecture !