Reconnu par la critique française comme l’un des meilleurs livres de la rentrée, le septième roman de Véronique Ovaldé suit le destin de trois femmes issues de la même lignée, Rose, Violette et Vera, dans une Amérique latine imaginaire. Cet exotisme poétique, ce pays qui n’existe que dans l’imagination de l’auteure contraste avec le réalisme de ce roman qui touche aux questions les plus essentielles: la difficulté qu’éprouvent les filles d’aimer leurs mères, celle des hommes envers les femmes. C’est un roman de femme, comme on en voit rarement, qui transporte le souffle d’une Brontë sur les terres de García Márquez. Éd. de L’Olivier, 2009, 294 p.