Tony Frank : Serge Gainsbourg
Il a pris les plus belles photos de Gainsbourg. À partir de 1968, année où la maison de disques Philips fait appel à ses services pour réaliser des portraits destinés à la pochette de son prochain disque, Gainsbourg et Tony Frank développent de fait des liens étroits, qui feront de ce dernier le témoin privilégié de l’artiste, à la scène comme à la ville, en studio comme en famille. Si on reconnaît au fil des pages certaines des images les plus connues de l’auteur de Melody Nelson, plusieurs ont très peu circulé et nous donnent un coup d’oeil neuf sur l’intimité du chanteur. En coulisses ou encore dans la maison de la rue de Verneuil apparaissent les acteurs principaux de sa vie que furent Jane, Kate, Charlotte, Bambou, Lulu. En quelques mots, Charlotte Gainsbourg a d’ailleurs bien montré la justesse des clichés: «Sur les photos de Tony, écrit-elle, c’est parfois l’image qui a marqué ma mémoire plus que l’événement lui-même, c’est elle qui maintenant anime le souvenir.» Éd. du Seuil, 2009, 168 p.