Après avoir traversé la mer, Culotte de poil a posé son baluchon dans la cité romaine de Pompéi. Victime de préjugés liés à sa différence, la sympathique créature mi-homme mi-bouc est néanmoins parvenue à se forger une importante clientèle attirée par ses talents d’herboriste, en plus d’avoir conquis le coeur de la belle Theodosia et de son beau-père Lucius. Tout va relativement bien pour Culotte de poil jusqu’à ce que se présente à lui un centaure agressif, porteur d’un message de son père, le jour même où le Vésuve commence à entrer en éruption. La Maison du Faüne, deuxième opus du triptyque de Paul Bordeleau, n’a rien perdu de sa magie première. Librement inspirée des faunes de la mythologie gréco-romaine, l’oeuvre de cet ancien collaborateur de Voir séduit par sa grande maturité graphique et poétique, avec ses vignettes sinueuses, ses courbes sensuelles et son propos lyrique, fluide, sans lourdeurs. Éd. La Pastèque, 2009, 78 p.