Margaret Atwood : Par la grande porte
Tristan Malavoy-Racine
Rares sont les auteurs qui parviennent à tisser une poésie à la fois intemporelle et profondément ancrée dans leur époque. Margaret Atwood, grande figure des lettres canadiennes, nous rappelle avec La Porte qu’elle est aussi poète et pas des moindres, capable de faire cohabiter le privé et le politique, l’infiniment petit et l’infiniment grand. Les nouvelles de 22 heures, le réchauffement climatique, la guerre, tous les sujets deviennent matière, sous sa plume, à une relecture du monde, de ce qui fait notre attachement à la vie et aux autres. Soulignons la très sensible et parfois audacieuse traduction de Louise Desjardins. Éd. Le Lézard amoureux, 2010, 152 p.