Louis-Bernard Robitaille : Ces impossibles Français
Ils passent plus de temps à table que n’importe qui sur la planète, mais n’y parlent jamais d’argent; ils considèrent leur État comme un exemple de démocratie, mais se pâment devant la royauté des autres; ils rêvent de grandes utopies, mais n’aiment pas les politiciens qui causent réformes. Qui pouvait mieux décrire ces «impossibles Français» que Louis-Bernard Robitaille, correspondant de La Presse à Paris depuis toujours, qui, les deux pieds enracinés au pays de Voltaire, n’a rien perdu de son regard incisif d’«Américain du Québec»? Intelligent et fort bien documenté, le nouvel essai que le journaliste consacre à nos chers cousins confirme sa volonté de dépasser les «clichés tenaces» en s’intéressant notamment aux ambiguïtés et aux sujets qui divisent les habitants de l’Hexagone, ces véritables «saints et pécheurs» qu’il décrit avec verve, mais non sans profondeur, tant du point de vue mondain que littéraire et politique. Éd. Denoël, 2010, 384 p.
Par mon grand-père paternel et ma mère, je suis portugais et par ma grande-mère paternel, congolais (Rep Dem du Congo). Marié a une Allemande ayant des frères au Portugal, il m’arrive régulièrement de changer de gastronomie. En Allemagne, au Congo, au Portugal en en France (Au décès de mon père, ma mère est devenue française par un second mariage avec un français). Je vous conseille de passer quelques jour au Portugal afin qui vous vous rendiez compte qui c’est au Portugal qui vous rencontrerez les meilleurs goûts, la meilleure cuisine, des plats simples et que la durée d’un repas n’est jamais inférieure a deux heures. Faites l’expérience et vous me direz quoi!
Cordialement.
Antonio