Louise Lacasse : Éteignez, il n’y a plus personne
Spécialiste en études amérindiennes dans une université new-yorkaise, Marie Cogère revient au Québec, l’espace d’un été, pour vendre la maison familiale située dans le triste bled de Village-près-du-Fleuve. Profitant de l’occasion pour préparer une allocution qu’elle doit prononcer à Harvard, elle sera dérangée dans son travail par les manigances de son recteur et par le voisinage grotesque avec qui elle doit transiger à contrecoeur. Une fois franchis sa jaquette tristounette et son titre plus ou moins heureux, Éteignez, il n’y a plus personne révèle la plume alerte et le ton sardonique qui ont valu à Louise Lacasse le prix Robert-Cliche du premier roman 2010. Dans cette oeuvre chorale dont le propos original s’articule autour de la désertion des régions éloignées, les motivations des différents personnages s’entrechoquent, chacun entretenant un rapport problématique au territoire et à ses origines. VLB éditeur, 2010, 174 p.