Johanne Seymour : Vanités
Dominic Tardif
Elle qui avait fait une croix sur le bonheur. Voilà l’enquêtrice Kate McDougall mère adoptive d’une attendrissante survivante de 15 ans. Presque amoureuse de Sylvio aussi. Ce n’est pas peu dire pour une sexaholique et alcoolique repentante. Ces anges suffiront-ils à la garder à l’écart de l’action? Évidemment pas, d’autant plus que le fou à épingler dans Vanités, quatrième tome des enquêtes McDougall, charcute ses collègues. Entre le CHUS et les champs de lavande de l’Estrie, Johanne Seymour (elle-même résidante de la région) tricote une intrigue dont les ramifications renvoient jusqu’en Allemagne nazie. Malgré des rebondissements télégraphiés, un confort polar. Libre Expression, coll. "Expression noire", 280 p.