Quadragénaire sur le retour, Laure tient une clinique très spéciale où, pour quelques dollars, les clients viennent fracasser de la vaisselle sur les murs afin d’apaiser leurs frustrations. Près de son établissement trône une statue de bronze montrant un homme âgé faisant don d’une rose à une femme. Cette oeuvre emblématique du quartier verra graviter autour d’elle, en plus de Laure, une faune urbaine de tous les âges chez qui elle servira d’impulsion. Ce deuxième roman de Rachel Laverdure se présente comme un récit choral où s’entrecroisent divers destins. Un livre par moments bavard, parsemé de jugements (sur l’art notamment) là où il aurait peut-être été bon de laisser au lecteur le soin de tirer ses propres conclusions. VLB éditeur, 2010, 184 p.