En quelques heures, l’existence de David, 16 ans, change dramatiquement: ses parents meurent, puis il découvre qu’il a été adopté. Sans regret, l’adolescent dépressif quitte Montréal pour s’installer à Sainte-Sybille, chez sa mère biologique. Dès qu’il arrive dans ce village minier (et fictif) de l’Abitibi, David a l’impression de rentrer chez lui. Mais tout n’est pas parfait dans le nouveau monde de l’adolescent perturbé par des hallucinations du passé sanglant du village, aux prises avec un nouveau tueur sadique. Le troisième roman de l’auteur des Carnets de Francis s’impose dans le style fantastique, même si les transitions entre les rêves surnaturels et la réalité se mélangent de façon inégale au récit, qui souffre aussi des dialogues à cheval sur deux registres, courant et familier. Décevant. Éd. Alire, 2011, 384 p.