Mélissa Verreault : Voyager léger
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Mélissa Verreault : Voyager léger

Il n’y a rien d’éblouissant dans le premier roman de la journaliste Mélissa Verreault, juste une petite et entêtante musique de mélancolie. L’histoire, ni originale, ni gaie, d’une fille qui fuit et qui scrute l’ailleurs, les étrangers, le décor. Il y a l’écriture de la demoiselle, qui amène très habilement son récit. Comme un peintre poserait des taches floues sur sa toile, la trame narrative prend forme peu à peu. D’une plume limpide et simple, dans des chapitres brefs, l’auteure fouille ses pensées et observe les autres en même temps, cherchant des réponses à sa propre dérive: «Une carte postale pour te faire voir toute la tendresse que la douleur peut engendrer», écrit-elle. Ça demande une lecture lente pour en savourer les détails. Éd. La Peuplade, 2011, 219 p.

Voyager léger
Voyager léger
Mélissa Verreault
La Peuplade