Stephen King : Dôme, tome 1
Il y a ici tout ce qui a fait la fortune de Stephen King: une petite ville où le cours tranquille des jours va être soudain troublé par un phénomène inexpliqué; une communauté de gens ordinaires ultracrédibles, dont le tempérament profond va se révéler au contact de l’extraordinaire; des bouffées d’horreur pure, qui entame notre foi dans le genre humain. Et puis il y a ce petit plus qui fait les très bons Stephen King. Quand la population de Chester’s Mill se retrouve coupée du monde après qu’un dôme translucide, de provenance inconnue, se fut abattu sur ses frontières, c’est tout un microcosme politique qui se met à grouiller, une loi de la jungle modulée par les croyances de l’Amérique puritaine. Si la traduction pose parfois problème (pas facile de rendre dans la langue de Molière le parler qui résonne dans un diner du Maine), si la fable sociale est limitée par les exigences du divertissement, le maître de l’horreur s’y révèle un conteur hors pair, un authentique portraitiste de l’âme états-unienne. Trad. par William Olivier Desmond. Éd. Albin Michel, 2011, 630 p.
Ah Stephen King, il y a fort longtemps il fut mon auteur préféré le temps d’une année. Au secondaire, j’ai lu Misery, Christine, Ca, Charlie, Running Man, Brume mais par la suite dès que j’ai compris sa recette ils m’ont beaucoup ennuyés. Celui en est l’exemple parfait petite ville tranquille jusqu’au moment ou un événement paranormale s’ajoute. Progressivement la folie s’empare des habitants jusqu’au secours de l’armée généralement. Durant ma lecture je relisait Gone de Michael Grant comme lui il est sorti en 2009. Les personnages sont presque les mêmes, juste un peu plus de vices mais dans l’ensemble pareille. Pour ce genre de lecture, il y a Robert McCammon (Scorpion), Ramsey Campbell (Soleil de Minuit), Robert Charles Wilson (Mysterium), Dean Koontz (Midnight), Dan Simmons (Nuit d’été) etc. Bonne lecture !