Byron Coley : C'est la guerre, Early writings 1978-1983
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Byron Coley : C’est la guerre, Early writings 1978-1983

Le bon journaliste musical, ou du moins celui qui résiste à l’épreuve de la mise en recueil, pratique la bipolarité critique, distribue soit des gros crachats fielleux, soit des accolades euphoriques. Il tient pour ennemi juré la tempérance. Byron Coley, témoin privilégié de l’émergence du rock indépendant (Minutemen, Hüsker Dü), est de cette race. Le genre de mélomane énervé et intransigeant capable de frapper – littéralement – Martin Rev de Suicide pour mieux reconnaître, a posteriori, candidement, qu’il a "fini par aimer" les albums du duo. Son journal de tournée avec Devo, sur le point d’administrer un électrochoc au punk, a valeur d’évangile. Et que dire de cette correction infligée à David Bowie, "plus puissant qu’une étoile naine. Il faut l’arrêter avant qu’il aspire tout dans son horrible vortex"? Trad. par Marie Frankland. Éd. L’Oie de Cravan, 2011, 142 p.

C'est la guerre, Early writings 1978-1983
C’est la guerre, Early writings 1978-1983
Byron Coley
L’Oie de Cravan