Kengo Hanazawa : I am a hero, tomes 1, 2 et 3
D’abord publié dans l’hebdomadaire Big Comic Spirits et compilé ensuite en 9 tomes, le seinen manga (manga pour jeunes hommes) I am a hero, signé Kengo Hanazawa, vient tout juste de commencer à paraître en version française aux éditions Kana. Les amateurs du genre peuvent donc d’ores et déjà croquer dans les trois premiers tomes. Juste ce qu’il faut pour mettre en place l’étrange univers de Hideo, le personnage principal, lui-même ancien dessinateur de mangas dont la carrière ne lève pas et qui est relégué au rang d’assistant. Tout se joue ainsi entre l’ombre et la lumière pour ce drôle de type déjanté, à la limite de la paranoïa, discutant avec une sorte d’ami imaginaire et affrontant des visions d’horreur nocturnes. Une horreur qui sortira des limites de ses divagations pour devenir réalité. «Je me fiche de ne pas être un héros! Mais je veux au moins être le personnage principal de ma vie», dira Hideo dans un moment de répit. La lente introduction de ce récit laisse cependant planer un doute constant. Assiste-t-on à une réelle histoire d’horreur ancrée dans l’actualité ou aux délires d’un fou qui se fabrique des visions pour meubler la monotonie de son existence? Au terme des premiers chapitres, le doute semble levé et l’horreur, bien réelle. Le lecteur se retrouve ainsi dans un sordide cauchemar chaotique peuplé de zombies. Le scénario dépasse toutefois de loin la banale histoire de morts-vivants et les redites ensanglantées. Un thriller très solide, on attend les tomes suivants avec impatience. Éd. Kana, 2012.
Il y a longtemps j’avais lu La Peau Blanche du même auteur et j’avais détesté. Cette fois-ci je m’y reprend avec ces oeuvre merdique qui combine des classiques du cinéma et de littérature en science-fiction. La début ressemble étrangement à Dark City (une ville ou tout les habitants reçoivent soir après soir de nouvelles identité afin de voir leurs réactions), après ça on passe par V (la série des années 80 et 2000 donc on va pas trop loin dans la science-fiction) ensuite on soupoudre de La Guerre des monde de H.G. Wells puis on ajoute un de Terminator et voilà on Reset Le Voile de Lumière. Je n’est lu que la moitié j’avais peur de trouvé encore du cinéma dans notre jolie littérature québécoise.