RC2012 Littérature étrangère : La déferlante
Livres

RC2012 Littérature étrangère : La déferlante

Des livres, encore des livres… Petit guide de survie pour une rentrée étrangère réussie.

Du côté des éditeurs hors Québec, la déferlante est telle qu’il est difficile de garder la tête hors de l’eau. Quelques titres s’imposent néanmoins, que voici rangés par mois de publication.

Parmi les livres parus fin août, soulignons L’embellie d’Audur Ava Olafsdottir, qui avait remporté le Prix des libraires 2011 avec Rosa candida (Éd. Zulma), Une partie de chasse d’Agnès Desarthe (l’Olivier) et À quoi jouent les hommes de Christophe Donner (Grasset). En traduction, on a dans la mire Home de Toni Morrison (Christian Bourgois), dans lequel cette grande figure de la littérature américaine nous entraîne dans les États-Unis des années 1950, pays encore viscéralement raciste, sauf quand vient le temps d’envoyer des hommes de couleur au front…

Septembre sera faste, avec entre autres un nouveau Philippe Claudel, Parfums (Stock), qui répertorie les odeurs qui marquent une vie (après-rasage du père, crème solaire de la mère, ainsi de suite). Aussi au menu, Les désorientés d’Amin Maalouf (Grasset), Une semaine de vacances de Christine Angot (Flammarion), La jouissance de Florian Zeller, dont on dit beaucoup de bien outre-Atlantique (Gallimard), et un Philippe Delerm au titre décidément delermien: Je vais passer pour un vieux con et autres petites phrases qui en disent long (Seuil).

Flammarion nous annonce par ailleurs Grand maître, du maître américain Jim Harrison, autour d’une secte hédoniste qui semble cacher quelque chose, tandis qu’Albin Michel démarre sur les chapeaux de roues avec un nouveau Véronique Olmi, Nous étions faits pour être heureux, le Nothomb 2012, Barbe bleue, un Jean-Christophe Grangé, Kaïken, et Le jardin du mendiant de Michael Christie, des nouvelles qui ont pour cadre Vancouver.

Fêtes de fin d’année

Nul besoin d’avoir une boule de cristal pour prévoir qu’en octobre, un titre volera la vedette aux autres dans les vitrines des librairies. Avec Une place à prendre, un premier roman pour adultes, J. K. Rowling tentera de nous convaincre qu’elle sait dessiner un autre décor que celui de Poudlard (Grasset)… Autre roman attendu: Pour seul cortège, de Laurent Gaudé (Actes Sud), qui publiait il y a quelques années l’extraordinaire Le soleil des Scorta.

En novembre, Jean Echenoz fait paraître 14 (Minuit), Mazarine Pingeot Bon petit soldat (Julliard), et deux traductions ne passeront sûrement pas inaperçues: La faille souterraine d’Henning Mankell, qui regroupe les cinq premières enquêtes du commissaire Wallander à sa sortie de l’école de police (Seuil), de même que L’hiver du monde du célébrissime Ken Follett (Robert Laffont).

Le mois gris amènera également sa ration de Joyce Carol Oates, dont pas moins de trois titres paraîtront en français: les romans Étouffements et Petit oiseau du ciel (Philippe Rey), mais aussi De la boxe, une forme de méditation sur ce sport qui la fascine depuis toujours (Tristram).

À table!