Pierre Szalowski : Mais qu’est-ce que tu fais là, tout seul?
Le froid modifie la trajectoire des poissons, roman au titre magnifique paru en 2007, avait pour contexte la crise du verglas de 1998. Histoire de quelques voisins qui verront l’adversité les rapprocher et changer peu à peu leurs vies, ce premier livre du publicitaire et scénariste (Ma fille, mon ange) a depuis séduit un très large lectorat, été traduit dans une dizaine de langues, et les droits d’adaptation du bouquin ont été vendus en France. Pierre Szalowski se frotte à une autre réalité bien québécoise avec Mais qu’est-ce que tu fais là, tout seul?, histoire d’un joueur de hockey, Martin Gagnon – un peu proche de Marc Gagnon, oui -, qui connaît beaucoup de succès au sein du Canadien avant d’être échangé d’urgence après une énième séance de débauche nocturne. Des années plus tard, Gagnon est de nouveau engagé par l’équipe montréalaise, mais se rend vite compte qu’il n’est pas le bienvenu en ville. Il a laissé ici le souvenir d’un fêtard égoïste, et surtout, sa fiche n’a plus rien à voir avec celle de ses meilleures saisons. Même ses grands chums d’autrefois ne lui ouvrent pas leur porte. Désespéré, seul comme jamais, le joueur étoile déchu va alors tomber nez à nez avec un garçon de sept ans à l’hôtel où il loge. Un enfant en apparence tout seul, lui aussi, et avec lequel il va se lier rapidement, lui qui n’a pourtant jamais eu la fibre paternelle. Et s’il s’agissait de son propre fils, fruit inconnu d’un party d’il y a sept années?
Avec ses titres annagavaldesques, ses romans feel-good un peu prévisibles mais bien menés, Szalowski développe tranquillement une oeuvre grand public non sans clichés, mais intelligente. Il n’est pas très risqué de prédire à ce livre-ci une belle carrière en librairie; pas très risqué non plus d’avancer que les amateurs de projets romanesques s’écartant des sentiers battus resteront sur leur faim. Éd. Hurtubise, 2012, 320 p.
Cette grande artiste de la ville de Quebec est une legende.
Elle pense ,peint et respire « art « constammnent .-
C’es evident lorsqu’on lit cette bande dessinnee « Les Pendus De La Porte Saint-Louis « .
Quel delice pour les yeux « Quebec » illustre platinum en bande dessinee !
Brillante artiste et la trame du polard et son ecriture sont d’excellence.
Bravo Madame Boisvert!