Festival de la BD | Librairie Phylactère : Pour le plaisir de découvrir
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Festival de la BD | Librairie Phylactère : Pour le plaisir de découvrir

Événements. Expositions. Fanzines. La Librairie Phylactère travaille à promouvoir et diffuser différemment la BD en tous genres, d’ici et d’ailleurs.

«Dès le départ, on avait la volonté de faire parler de la BD», lance d’emblée Anne-Marie Olivier, copropriétaire de la Librairie Phylactère, à Québec. Offrir des titres sélectionnés, pour les amateurs et les novices, mais aussi animer le milieu bédéesque de la Capitale. Le bilan, depuis avril 2011? Une trentaine de lancements et conférences. Une quinzaine d’expositions. Et des invités de marque: de Jean-Claude Mézières à Hervé Bourhis, de Michel Falardeau à Jimmy Beaulieu. «On voulait que le public puisse rencontrer les auteurs, discuter avec eux.»

C’est aussi dans une optique de découverte que l’équipe de Phylactère a choisi de donner un espace de diffusion permanent au fanzine, faisant de la librairie l’une des rares de la province à le distribuer. «Si on cherche à promouvoir la BD, il faut aussi donner accès à sa relève, et, dans bien des cas, la relève BD passe par le fanzine.» «Grâce à son petit tirage et à son plus petit risque financier, on peut expérimenter plus de choses, faire des publications avec moins de pages, et surtout, être maître de toutes les étapes de production», lance l’auteure Zviane, qui sera de passage, avec Iris, à Phylactère, le 13 avril dès 17h, pour y lancer L’ostie d’chat: les bonus.

Ce fanzine est une continuation de leur feuilleton publié chez Delcourt. Une occasion, pour les auteures, de renouer avec leurs personnages: «On pourrait probablement continuer éternellement L’ostie d’chat. Nous avons toujours des nouvelles idées et nous sommes extrêmement attachées à nos personnages. Il y a tant à dire…»

L’ouvrage sera peut-être à mettre à côté de «best-sellers» du genre, comme le Passionrougeman de Philippe Girard, lancé l’automne dernier. «Il y a des auteurs déjà publiés qui continuent à faire du fanzine. Pour eux, c’est bien souvent une façon d’explorer de nouveaux contenus, avec moins de contraintes. Dans bien des cas, le fanzine permet de tester du matériel, de voir s’il y a un intérêt pour leurs propositions», observe Anne-Marie Olivier. Dans la sélection de Phylactère: pas de ligne éditoriale, plutôt des coups de cœur. À l’image du choix de BD offert en boutique. «D’une façon, on fait le contraire des librairies généralistes: on cherche à mettre de l’avant ce que les gens ne connaissent pas. On veut que le public remarque ces auteurs, ait envie de prendre des risques!»

Activités et expositions sur place à l’occasion du Festival de la BD

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