4 livres à réchapper : Les rescapés de 2014
Il est l’heure des bilans, mais aussi celle de se rappeler quelques belles découvertes de la dernière année.
Le carnet écarlate – Anne Archet
Ces «fragments érotiques lesbiens» signés par l’écrivaine hyperactive sur le web profitent des illustrations de Mélanie Baillairgé et viennent toucher la corde sensible et souvent peu abordée de l’érotisme au féminin, tout en permettant au lecteur de savourer un style délicieusement pervers et graphique. Alexie, Julie, Josée, Carmen, Jenny et toutes les autres viennent tout simplement garnir les pages où la sexualité et l’érotisme s’émancipent, par moments épars.
Les éditions du remue-ménage, 2014, 141 pages
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Je sais tout – Pierre Bouchard
Celui qui a cocréé la série Motel Galactic livre un premier titre en solo chez Pow Pow où, avec ses grandes connaissances encyclopédiques, il nous prouve bel et bien qu’il sait tout. Sur qui? Sur quoi? Sur Madame météo Jocelyne Blouin, sur René Lévesque, sur les chèques géants, sur Maurice Richard, sur Facebook, sur l’eau de Pâques et bien plus. Dessins et textes crayonnés – à la manière brouillonne et expérimentale qui amuse autant qu’elle délecte – viennent ponctuer les multiples histoires livrées par Bouchard.
Éditions Pow Pow, 2014, 112 pages
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Des textes dans l’espace public – Sous la direction de Marc André Brouillette
En se penchant sur la place de la création littéraire dans l’espace public, cet ouvrage collectif bilingue promène le lecteur en divers lieux où la création a pris sa place et s’est inscrite de manière permanente ou temporaire dans différents milieux urbains, ici ou ailleurs. Regards sur des pratiques variées, propos d’artistes et espaces de parole constituent cette parution et nous invitent, photos à l’appui, à découvrir ce qui fait notre quotidien, mais qui, souvent, ne retient pas suffisamment notre attention.
Les éditions du passage, 2014, 160 pages
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S’édenter la chienne – David Goudreault
Le poète et slameur publiait cette année un grand recueil de ses plus récents poèmes où, en dix chapitres savamment découpés, il exposait son parcours vers la reconnaissance et une certaine forme de bonheur assumé, égocentrique, mais charmant. Empreintes de l’esprit du défunt poète Yves Boisvert, les quelque 200 pages de poèmes de Goudreault sont un grand cri douloureux d’amour et de résilience, de personnages fabuleux et frauduleux qui traversent la vie et la mort.
Écrits des forges, 2014, 204 pages