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Des goûts et des couleurs


Iklimler
 

Y a de ces films qui partagent la critique, comme le prouvait hier soir une conversation animée mais sympa avec des confrères québécois autour du nouveau film de Nuri Bilge Ceylan (Uzak), qui se met en scène dans le drame existentialiste excessivement contemplatif Iklimler (Les Climats).

D'accord, la photo est d'une pureté exemplaire et les plans bien étudiés, mais la caméra s'attarde si longtemps sur les acteurs qu'on se demande parfois si le réalisateur hésite entre raconter l'histoire d'un couple victime de ses états d'âme ou démontrer ses talents de photographe. Dans certains plans, ça frise la complaisance et le narcissisme. D'autres diraient « à quelle heure le punch? ».