Iklimler |
Y a de ces films qui partagent la critique, comme le prouvait hier soir une conversation animée mais sympa avec des confrères québécois autour du nouveau film de Nuri Bilge Ceylan (Uzak), qui se met en scène dans le drame existentialiste excessivement contemplatif Iklimler (Les Climats).
D'accord, la photo est d'une pureté exemplaire et les plans bien étudiés, mais la caméra s'attarde si longtemps sur les acteurs qu'on se demande parfois si le réalisateur hésite entre raconter l'histoire d'un couple victime de ses états d'âme ou démontrer ses talents de photographe. Dans certains plans, ça frise la complaisance et le narcissisme. D'autres diraient « à quelle heure le punch? ».
À quelle heure le punch? À quelle heure le punch? Encore faut-il porter la même marque de montre. Ainsi, on s’assure une lecture similaire de l’heure (lire le message ou la symbolique du film).
Chaque « critique » (voir la définition de cinéphile) observe et constate des réalités qui lui sont propre. Dépendamment de l’humeur, de l’état d’esprit surtout et du moment, la personne qui reçoit tel ou tel film le critiquera (jugera) à sa perso-objectivo-psycho manière.
Pour le reste, j’adore ta façon de rendre cet événement. Je prendrai le temps de te lire.
À vous écouter aujourd’hui, il n’y a pas l’air d’y avoir grand chose de bon au festival cet année. Serait-ce une mauvaise cuvée!! Est-ce un signe avant courreur des navets que nous aurons au Québec par la suite?
Je suis bien contente pour une fois de ne pas être à Cannes.
Continuez votre beau travail et commentez-nous le plus de films possibles.