Les Lumières du faubourg |
Après avoir traité du chômage dans Au loin s'en vont les nuages et de l'itinérance dans L'Homme sans passé, Aki Kaurismäki termine sa trilogie des perdants avec Les Lumières du faubourg, dont le titre n'est pas sans rappeler Chaplin.
Profitant qu'il est amoureux d'une blonde intrigante, des bandits entraînent un gagne-petit sans histoire dans un cambriolage dont il sera le seul coupable. Bien que l'on retrouve avec plaisir l'humour incisif frisant l'absurde du réalisateur finlandais, sa mise en scène dépouillée mais précise et l'interprétation décalée à souhait des comédiens, Les Lumières du Faubourge se révèle moins abouti que L'Homme sans passé.
Aki Kaurismaki n’est pas danois mais finlandais. Dommage que l’on continue à confondre La Finlande avec ses voisins scandinaves. La culture et surtout la langue diffèrent totalement de la Suède ou du Danemark… Cela se ressent très bien dans le cinéma d’Aki.