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Pretty in Pink

 
Marie Antoinette

J'aime beaucoup trop Sofia Coppola pour dire que Marie Antoinette, à ma connaissance l'un des films les plus hués jusqu'à maintenant, est une horreur.

Comme bien du monde, la musique néo-romantique des années 80 entendue dans la bande annonce me faisait craindre le pire. Et pourtant, ce n'est pas d'entendre I Want Candy de Bow Wow Wow pendant que la dernière reine de France (mignonne Kirsten Dunst), ici dancing queen juchée sur ses Manolo, se délecte de pâtisseries qui m'a le plus dérangée.

En fait, j'ai eu l'impression que ce n'était pas la divine réalisatrice de Lost in Translation qui signait l'adaptation de la biographie d'Antonia Frasier, mais bien John Hugues, celui qui réalisa tant de comédies pour ados dans les années 80.

Ainsi, afin de raconter le destin de la tristement célèbre Autrichienne, Sofia Coppola a choisi de la raconter de façon moderne et féminine. En résulte un coming of age movie où Versailles remplace le high school dont la prom queen aurait été promue au trône de France. Un film semblable aux macarons qu'affectionnait Marie Antoinette: pastel, sucré et peu nutritif.