J'avais bien hâte de voir le nouveau film de Lucas Belvaux, La Raison du plus faible, où un ex-détenu (Belvaux) entraîne trois hommes de la classe ouvrière à commettre un cambriolage – tiens, tiens, j'ai la curieuse impression d'avoir écrit ces mots il n'y a pas si longtemps.
Drame social plein de tendresse virile et de tristesse discrète, La Raison du plus faible dénonce avec sincérité mais non sans maladresse le désarroi des moins nantis. Bel effort, mais pas assez pour me faire embarquer.