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Moi, les mélos.

Je ne m'en cache pas, je n'ai jamais trippé mélo. Il arrive parfois que certains me vont droit au coeur – comme Le Temps qui reste de François Ozon. Malheureusement, ça n'a pas été le cas avec La Besta Nel Cuore (Don't Tell) de Cristina Comencini, en nomination pour l'oscar du meilleur film étranger.

 
BestiaCuore

Hantée par des cauchemars, une jeune femme désire retrouver son frère afin de savoir quel genre d'enfance ils ont eu avec leurs parents aujourd'hui décédés. C'est long, ça parle tout l'temps, ça piétine alors que l'on a déjà deviné ce qui est arrivé et ce qui arrivera. Par moments, on se croirait devant un téléroman. Heureusement, certaines scènes oniriques ponctuent ce lent mélo porté par de bons acteurs. Il y a aussi quelques moments cocasses grâce à des répliques piquantes lancées par l'amie larguée par son mari pour une jeune pépette.

Si le coeur vous en dit, La Besta Nel Cuore repasse vendredi, à 13 h, au Centre des Congrès. Apportez une p'tite laine, on gèle dans la salle. Le gentil personnel promet d'y voir.