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Portrait de l’artiste en tueur

Donald Cammell, ça vous dit quelque chose ? Réalisateur de Demon Seed (1977), où un ordinateur veut se reproduire avec la femme de son inventeur (interprétée par Julie Christie), et Performance (1968), film de gangsters mettant en vedette Mick Jagger qu'il tourna Nicolas Roeg (Don't Look Now), Cammell se tira une balle dans la tête en 1996 lorsqu'il apprit que son film Wild Side avait été remonté contre son gré.


White of the Eye
 

Dix ans plus tard, les auteurs Sam et Rebecca Umland retracent le destin du cinéaste maudit dans Donald Cammell: A Life On The Wild Side (Fab Press) qu'ils lanceront lors de la projection d'une rare copie 35 mm de White of the Eye (1987). Parmi les premiers films à être tournés en steadicam, cette oeuvre, qui évoque par ses mouvements de caméra Dario Argento, brosse le portrait d'un tueur ayant la sensibilité d'un artiste. (11 juillet, 21 h 30, Salle J.A. De Sève; 13 juillet, 17 h, Salle J.A. De Sève).