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Ils sont fous, ces Anglais!

Enfant, j'ai frémi devant les Vincent Price, Peter Cushing et Christopher Lee. Ado, j'ai tremblé devant les Mike Myers, Jason et Freddy. Aujourd'hui, je frétille d'impatience à l'idée d'aller voir The Descent de Neil Marshall qui, en plus d'être le film d'ouverture de Fantasia, ouvre le volet que consacre le festival à la Nouvelle Vague britannique, dont les films allieraient la finesse shakespearienne des classiques de l'horreur anglais des années 50 et 60 au style sanglant des films américains tendance Saw et Hostel. Parmi les sept longs métrages présentés lors de ce volet, notez The Living and the Dead de Simon Rumley, qui viendra présenter son film en première nord-américaine.

 
The Living and the Dead

Son père ayant dû quitter le manoir familial pour quelques jours, un jeune schizophrène sous forte médication décide de prendre soin de sa mère alitée après avoir mis l'infirmière à la porte. Écrit comme ça, on croirait les prémisses d'un mélo mettant en scène une famille tristement dysfonctionnelle. Or, The Living and the Dead est tout, sauf un mélo! Ponctué par un montage des plus nerveux et une musique à réveiller les morts, ce Whatever Happened to Baby Jane sur l'acide nous plonge dans un univers dément où souvenirs, rêves et hallucinations reconstituent le destin cruel de cette famille marquée par la folie et la violence. (10 juillet, 19 h 30, Salle J.A. De Sève; 11 juillet, 17 h 30, Salle J.A. De Sève)