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Quelques suggestions pour le dernier week-end

 
Subject Two

Subject Two: Tourné en 16 jours avec un budget de 20 000$, ce film de Philip Chidel, qui prépare un \"feature creature\", ne sortira qu'en DVD puisque les distributeurs ont peur qu'il échoue au box-office parce qu'il n'y a pas de gore comme chez Eli Roth (Cabin Fever, Hostel). Dommage car ce drame d'horreur s'inspirant de Frankenstein bénéficie d'une très belle photographie, de splendides paysages montagnards, de solides acteurs, dont le \"nicholsonesque\" Dean Stapleton, et d'un climat de tension palpable. (20 juillet, 17 h 15, Salle J.A. De Sève)\r\n\r\n


The Descendant
 

The Descendant: le Montréalais Philippe Spurrell a travaillé plus de quatre ans sur son premier long métrage qui dévoile une page troublante et méconnue de notre histoire. Tourné en 35 mm et porté par la musique de David Kristian, The Descendant possèderait de magnifiques images texturées rappelant le gothique américain (merci Marc Lamothe!). (20 juillet, 19 h 45, Théâtre Hall, en présence du\r\nréalisateur)\r\n\r\n

 
Reincarnation

Reincarnation: le réalisateur de Ju-On, Takashi Shimizu, est de retour avec ce drame d'horreur s'inspirant notamment de Bava et de Fellini dans lequel une jeune actrice en tournage dans un hôtel où des meurtres ont été commis il y a longtemps croit qu'ils font partie de son passé. (20 juillet, 22 h 15, Théâtre Hall)\r\n\r\n


The Meaning of Life
 

DJ XL5's Zappin' Party Calvacade: on y retrouve entre autres des bandes annonces revues et corrigées, comme celle faisant passer Cabin Fever pour un drame touchant sur l'amitié, et le chef-d'oeuvre de Don Hertzfeldt, The Meaning of Life, dont l'une des scènes où l'on voit 350 bonhommes-allumettes a nécessité deux ans et demi de tournage et les voix d'une soixantaine de comédiens. (21 juillet,\r\n17 h 15, Théâtre Hall)\r\n\r\n

 
Neighborhood Watch

Neighborhood Watch: Dixit Martin Girard:\r\n\"Contrairement à Alone With Her, ce film sur le thème du voisin psychotique se distingue par un traitement qui ruisselle le poisseux et le sordide. La scène finale atteint des sommets dans le gore cauchemardesque.\r\nUne vision pour le moins traumatisante de la vie de banlieue à l'américaine.\" (21 juillet, 23 h 55, Théâtre Hall)\r\n\r\n


Worlds of Wounded Clay
 

Worlds of Wounded Clay: The Films of Robert Morgan:\r\nQuatre sublimes courts métrages dont l'univers macabre rappelle Kafka, Lynch et Cronenberg. \"Le jour où ce jeune réalisateur britannique tournera des longs métrages, il supplantera Tim Burton\", m'a déjà lancé Mitch Davis. Pour en savoir plus sur ce génie méconnu, lisez les propos qu'il a confiés à mon confrère Michel Defoy. (22 juillet, 17 h 15, Théâtre Hall, en présence du réalisateur)\r\n\r\n

 
The Wild Blue Yonder

The Wild Blue Yonder: Dixit Martin Girard: \"Le grand cinéaste allemand Werner Herzog aborde la science-fiction de façon assez originale dans ce faux documentaire qui détourne avec humour des films d'archives, notamment de la NASA. Un Herzog mineur mais qui vaut le coup d'oeil.\" (22 juillet, 19 h, Salle J.A. De Sève)\r\n\r\n


The Great Yokai War
 

The Great Yokai War: Dixit Martin Girard: \"Le très prolifique Takashi Miike s'éloigne de l'ultra-violence pour plonger avec délectation dans l'univers du conte pour enfants. Mais attention! Un film \"familial\", façon Miike, c'est autre chose que du Disney: un récit débridé, délirant, baroque, coloré et d'une imagination furibonde, combiné avec un traitement visuel que l'on pourrait décrire comme du Joe Dante sur l'acide. À déguster.\" (22 juillet, 19 h 30, Théâtre Hall; 23 juillet, 21 h 25, Salle J.A. De Sève)