London to Brighton |
Parmi les projections de la journée, il y avait le percutant drame de guerre de Ken Loach, The Wind that Shakes the Barley, After the Wedding the Wedding, le touchant drame de moeurs de Susan Bier mettant en vedette le nouveau Viggo, Mads Mikkelsen qui incarnera Le Chiffre dans Casino Royale, le très beau mais ô combien contemplatif Ilklimer de Nuri Bilge Ceylan, et le pétillant Volver de Pedro Almodovar. Méchant programme, n'est-ce pas?
Intriguée par le buzz autour de London to Brighton, premier long métrage du jeune Britannique Paul Andrew Williams, depuis qu'il a été lancé au Festival International du Film d'Édinbourg, je me suis précipitée au Varsity à peine sortie de l'avion. Méchant coup sur la gueule! En gros, c'est l'histoire d'une prostituée (Lorraine Stanley) qui, à la demande de son souteneur (Johnny Harris), convainc une fugueuse de 11 ans (Georgia Groome) de satisfaire les caprices d'un riche client. L'affaire tournera très mal.
Film à budget modeste, London to Brighton rappelle par sa violence et son univers des bas-fonds londoniens les films de gangsters de Guy Ritchie, toutefois, l'approche réaliste que privilégie Williams, de même que le regard humaniste qu'il pose sur ces laissés-pour-compte, le range du côté des Ken Loach et Mike Leigh. Retenez bien ce nom : Paul Andrew Williams.