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Midnight Madness: on se croirait à Fantasia!


Severance
 

Ça fait trois ans que j'ai le plaisir de couvrir le Festival de Toronto, mais je dois admettre que jeudi soir, c'était la première fois que j'allais à une présentation de Midnight Madness. Wow! Si j'avais su, j'y serais allée bien avant. L'atmosphère y est survoltée, rien à voir avec les projections de presse où on attend les portables sonner. On applaudit les bons coups, plus c'est gore, plus on rit, bref on se croirait à Fantasia. En fait, il n'y manque que Daniel 😉

Ce soir-là donc, je suis allée voir Severance de Christopher Smith (Creep), croisement entre The Office et Deliverance dixit le dossier de presse, où des employés du département des ventes d'une multinationale d'armes devant passer leur week-end dans chalet en Hongrie sont bientôt aux prises avec des tueurs sanguinaires.

Au final, ça rappelle Hostel d'Eli Roth, sorti alors que Smith venait de terminer Severance, pour ses scènes de torture, son humour ado et sa façon de représenter l'Européen de l'Est, et Wilderness de Michael J. Bassett pour son côté sauvage. Parfait pour ceux qui aiment le « slashtick » – terme entendu à CityTV combinant « slash » et «slapstick ».

Lorsque j'ai dit au réalisateur Christopher Smith que Fantasia avait célébré la Nouvelle Vague du cinéma d'horreur britannique cet été, il s'est écrié : « Hey! I should have been there! »