314 000$ pour Cheech: un échec sur toute la ligne. |
À lire dans Le Devoir, cette très éclairante chronique de Martin Bilodeau à propos de ce qui obsède le milieu du cinéma : l'argent!
322 000$ pour Congorama: un succès d'estime. |
Restons honnêtes: moi aussi, je m'intéresse à l'argent qui circule dans le monde du cinéma. S'il ne mesure pas la qualité des films, loin de là, il permet d'étudier leur comportement sur le marché. Encore faut-il savoir lire entre les lignes, car les chiffres ont leurs secrets, leurs nuances. Chaque lundi, comme la grande majorité des gens d'affaires, j'ouvre le courriel de Cinéac pour étudier les statistiques de fréquentation de la fin de semaine. Pour voir, par exemple, où en est Congorama, sur combien d'écrans il est projeté, quelle est sa moyenne par écran. De là, je compare, avec Cheech, par exemple, sorti en fanfare deux semaines plus tôt, au terme d'une campagne médiatique qui a certainement coûté le double de celle du film de Philippe Falardeau. En date de lundi, Congorama avait cumulé un box-office de 322 000 $. Le désolant Cheech, 314 000 $. Le premier connaît un succès d'estime. Le second, un échec à tous points de vue.