Roméo et Juliette |
En attendant de pouvoir juger vous-même la chose, je vous invite à lire la leçon de morale et de cinéma de Nathalie Petrowski à l'endroit d'Yves Desgagnés dans La Presse :
Yves Desgagnés va sans doute trouver que je suis moralisatrice, lui qui a avoué à la télé récemment que la morale ne l'intéressait pas. Tout ce que je peux lui répondre, c'est qu'en tant qu'adulte majeure et vaccinée et en tant que mère aussi, je n'ai pas envie de VOIR à l'écran l'intimité sexuelle de deux jeunes âgés de 14 et 16 ans. Pas plus que je n'ai envie de me retrouver au lit pendant de longues minutes avec eux.
J'ai beau comprendre la logique qui a prévalu et qui a poussé Desgagnés à prendre le contre-pied de l'hypersexualisation en montrant des jeunes qui agissent avec douceur et tendresse, la longueur de l'intrusion gâche tout.
Mon cher Yves, il existe au cinéma un merveilleux procédé qui s'appelle le montage. Grâce à sa magie, on peut très bien évoquer la tendresse et la douceur de deux adolescents qui s'aiment pour la première fois et puis au bout de 40 secondes ou d'une minute, couper et passer à une autre scène.
Ce n'est pas parce qu'on vit dans une époque où tout est montré et exposé que Roméo et Juliette ne méritent pas un peu d'intimité.
Je dois vous avouer que j'ai également ressenti un énorme malaise à voir cette scène de baise entre ados – et ayant à mon actif quelques ex fanas de porno, je peux vous dire que j'en ai vu d'autres ! – , malgré sa pudeur, elle m'a paru si longue que j'avais l'impression qu'on voulait faire de moi une pédophile. J'ajouterais aussi, et mesdames, vous serez sûrement d'accord avec moi, que le sourire de félicité de Juliette au moment où elle perd sa virginité m'a tapé sur les nerfs. Come on, ça fait mal la première fois !
J’ai vu le film et cette scène m’a laissé carrément perplexe. Pourtant, je me demande, si j’avais été une ado de 15 ans, est-ce que j’aurais apprécié?
Ce serait bien d’avoir les commentaires des jeunes ados. Et pour ce qui est du sourire, c’est vrai que c’est un peu loin de la réalité!
Ça sent le turbo-navet ce film…D’un Monseigneur se prétendant au-dessus de tout le monde,financé par madame la Marquise.Comme ça va bien dans le monde, quand on est dans la manche d’une riche productrice qui vous aime; grand bien lui fasse, mais épargnez-nous la prochaine fois, svp.(Voeux pieux)
Deuxième nanar filmique(après Idole Instantanée) du dandy Desgagnés où l’à-plat-ventrisme des médias autour de la première était déjà louche et digne d’une république bananière devant un notable. Et que je te tartine les émotions et la fébrilité enfantile de l’un et l’autre. Pitoyable.
Dire qu’il ya plein d’auteurs qui se battent comme des damnés pour financer leur projet, autrement plus imaginatif qu’une énième variation,mettant en scène deux parachutés pubescents quasi-hystériques, sélectionnés par un metteur en scène peut-être talentueux, mais ne m’incitant guère à voir une de ses créations par sa prétention, sa vanité et ses limites cinématographiques évidentes que lui-même ignore, manifestement.
J’aimerais bien répondre vu que j’ai 15 ans .. mais je n’ai pas encore vu le film ..
Ouiiiiiiiiiiiiin, je n’ai pas vu le film encore…à prime abord je suis mitigée envers le choix de Yves D. d’Avoir repris ce grand classique au gout du jour.
Où va l’imagination et la création de nos jours?
Il faut montrer comment Juliette et roméo ont baisé pour la première fois afin de faire le plus de $ possible au box office?……Me semble que les jeunes et même nous les adultes ont est saturés de cela. Pas que je sois prude ou pudique…au contraire!…mais en tant que citoyenne et jeune mère je crois qu’il est temps d’arreter, dans tous les domaine, de faire des $$$$$ en mettant une fesse, un sein, une femme ou un couple d’ados faisant l’amour.
Il me semble que dans la tête et l’imaginaire d’un CRÉATEUR (pouvant porter cet attribut)il y a d’autre choses et d’autre images à inculquer au grand public.
Ouesqu’on s’en va!