Eh bien, il semble que non. Enfin, si je me fie au dire du producteur Roger Frappier qui s'entretenait ce matin avec Christiane Charette à propos de l'aide financière récurrente de 10M$ du gouvernement Charest. Selon Frappier, le parti Libéral serait vraiment sensible à la cause du cinéma québécois.
Grâce à ce nouveau montant, Québec investira 24M$ de dollars par année, ce qui concrètement se traduit en 20 films francophones et 6 films anglophones. La crise du cinéma québécois serait-elle enfin réglée? L'avenir nous le dira.
Pendant ce temps, à Ottawa, Bev Oda, ministre du Patrimoine, refuse encore de délier les cordons de sa bourse. Toujours selon Frappier, si elle donnait les 20M$ que lui réclament les producteurs et réalisateurs québécois, ça ferait bien des envieux chez les réalisateurs du ROC. Déjà qu'ils envient leurs confrères québécois d'avoir des spectateurs.
Pour mémoire, le 10M$ offerts par la ministre Beauchamp l'automne dernier avait permis le tournage de six longs métrages, dont Borderline de Lyne Charlebois, d'après les romans Borderline et La Brèche de Marie-Sissi Labrèche, qui y tiendra un petit rôle. Le tournage commence le 12 février, un an jour pour jour après qu'on a retrouvé inconscient chez lui le producteur du film, Roger Frappier. Pour en savoir plus sur le retour en force de Frappier, lisez l'entrevue d'Alain de Repentigny de La Presse ou écoutez la reprise de Christiane Charrette à 22 h.