Ce dimanche, on décernera lors de la soirée des Jutra le prix du film s'étant le plus illustré à l'étranger (entre le 1er janvier et le 31 décembre 2006). Se retrouvent dans cette catégorie Bon Cop, Bad Cop d'Érik Canuel, qui a été vu dans plus de 70 pays et s'est illustré dans plusieurs festivals aux États-Unis et en Australie; C.R.A.Z.Y.de Jean-Marc Vallée, qui est sorti dans une vingtaine de pays et a récolté des prix à Boulder, Hong-Kong, Seattle et Stockholm; Kamataki de Claude Gagnon, qui a notamment remporté une mention spéciale du Jury Jeunesse à Berlin et le prix du meilleur film du festival international pour la jeunesse Reel 2 Real de Vancouver; et Saints-Martyrs-des-Damnés de Robin Aubert, récipiendaire du prix de la Meilleure réalisation au Oporto International Film Festival et dont la sortie est prévue en Espagne en 2007.
Bon, c'est bien beau de savoir que notre cinéma séduit les cinéphiles hors Québec et c'est très bien que l'on salue les cinéastes (je devrais dire les distributeurs et producteurs puisque c'est à eux qu'est décerné ce prix) qui s'illustrent à l'étranger. Parfois, on est tellement branché sur notre petit univers qu'on ne se rend même pas compte de ce qui se passe hors de nos frontières. Toutefois, je me demande pourquoi l'on ne salue pas les films étrangers qui s'illustrent chez nous lors de la soirée des Jutra – on ne le fait pas plus aux Génie, remarquez -, après tout, tout gala qui se respecte (les Oscars, les Césars, les Goya, etc.) célèbre le succès des films étrangers. Serions-nous nombrilistes ?
Rassurez vous…………vous n’etes pas nombriliste. Le problème ne se pose pas la. Dans le cas de D.I.N.G.U.E, c’est un bien piètre film, fait par un bien piètre réalisateur……qui est parfaitement incapable de diriger un acteur. Vous trouvez qu’ils jouent juste ? Vous n’entendez pas les fausses notes semble t’il. Et pourtant, c’est bourré de fausses notes, c’est du Vallée tout craché……rien ne change, depuis son premier film, c’est mauvais……….il ne veux pas se mettre a écrire, il ne sait pas écrire. Il ne sait pas plus parler, et pourtant il essaye de faire du cinéma.
Jean Claude Lauzon peut dormir tranquille, c’est pas JC qui prendra sa place.