Gabriel Arcand |
« C'est un film d'une facture inhabituelle, non conventionnelle, dont le récit déconstruit demande plus d'attention et où l'on ne trouve pas de vedettes, à part Oliver Gourmet, qui est une grande vedette en Europe. Comme acteurs, nous avons la responsabilité de nous battre pour de tels projets. C'est pas un deux de pique, ce gars-là! C'est un film trop spécial qui n'a rien à voir avec Séraphin ni Le Survenant. »
Gabriel Arcand, Meilleur acteur de soutien à propos du maigre succès de Congorama en salle.
« Je ne comprends pas son argument. Le box-office est passé de 4% à 18%. Nous sommes capables de faire de bons films. La tendance indique que l'on ne se trompe pas. Il faut accepter que certaines années sont décevantes pour les critiques, mais la tendance est extrêmement positive. Bev Oda, nous l'avons sensibilisée à cette réalité et fait lire le rapport Macérola, qui souhaite notamment une aide publique pour le cinéma d'auteur, un cinéma extrêmement important. Les choses peuvent et doivent bouger, mais le modèle de financement doit évoluer.»
La ministre de la Culture Line Beauchamp à propos du chroniqueur Martin Bilodeau du Devoir qui s'interroge sur la pertinence de faire plus de 25 films par année.
« On l'a manqué l'an passé, il fallait qu'on le récupère! »
Patrick Roy, distributeur de Bon Cop, Bad Cop, à propos du Billet d'or.
« Tout est possible! »
Le producteur, scénariste et « minorité audible » Kevin Tierney, qui souhaite devenir Gouverneur général afin d'organiser des partys au rideau Hall, à propos du « sequel » de Bon Cop, Bad Cop.
« Des 36 films, ce n'est pas celui qui a été le plus vu, mais les votants ont fait leurs devoirs ! J'espère que ces prix donneront le goût à un plus large public de découvrir le film lors de sa deuxième sortie en salle et de sa sortie en DVD prévue pour fin avril.»
Luc Déry, producteur de Congorama, à propos de la deuxième carrière du film.
Philippe Falardeau |
« Secrètement, c'est le prix du Meilleur scénario que je convoitais le plus, car le scénario, c'est ce qui me demande le plus de temps et de travail; les autres prix, je dois les partager avec tout le monde. Je ne veux pas polariser le cinéma d'auteur et le cinéma commercial. Je ne suis pas du tout contre le cinéma commercial. Je crois même que grâce à Bon Cop, Bad Cop, les Jutra rejoignent un plus large public. Pour moi, ces prix ne sont pas un baume, mais un outil qui permettra peut-être au film de rejoindre un autre public. Après m'être remis en question, j'ai l'impression que les gens me disent « continue à faire ce que tu fais » et ça, c'est formidable! »
Philippe Falardeau, réalisateur de Congorama et roi de la soirée, à propos de son triomphe.