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Shooter

Shooter d'Antoine Fuqua met en scène un Mark Wahlberg presque aussi sublime que dans Fear (hum…), qui incarne un ex-tireur d'élite engagé pour protéger le président. De situation débile en situation débile, on assiste à un semblant d'épisode interminable de série policière des années 80. Tous les clichés sont présents: le sigle FBI qui apparaît à l'écran beaucoup plus souvent que nécessaire, la musique patriotique au ralenti et, surtout, l'incontournable drapeau américain, plaqué un peu partout jusqu'à l'écoeurement. Bien sûr, l'absurde scénario n'est qu'une banale excuse pour montrer à tout bout de champ les biceps tendus de Wahlberg. Et, quand on croit avoir atteint le comble d'un ennui doublé de ridicule, on voit le héros s'anesthésier à l'aide d'une bombonne de crème fouettée vide. C'est tellement mauvais que c'est drôle. (N. Wysocka)