Eh oui, un communiqué laconique a été envoyé hier pour nous annoncer la fin du Parisien, le dernier cinéma du centre-ville où l'on présentait des films en français. Cette nuit, un cinéphile m'a écrit pour me signifier sa peine et ce matin, le beau Dboy, aka Edgar King, avouait être en tab*/$?&* à la suite de cette nouvelle. Et vous, vous vous sentez comment? Triste, en colère, nostalgique ou indifférent? Avez-vous envie de partager vos souvenirs du Parisien? Vous souvenez-vous du Parisien? Entéka, moi, je commence à craindre pour l'avenir du Parc et du Beaubien.
Si la télé a tué les films en salles, Internet s’apprête a devenir le dernier clou enfoncé dans la tombe des cinémas. Et puis en ville, les films traduits ont s’en crisses-tu?
L’avenir augure mal pour les « vieilles méthodes ».
Peut-être faut-il voir là un signe de ce que sera l’industrie du divertissement dans un avenir très proche…
Les cinémas ferment, les magasins de disques aussi… En cette ère où la plupart des gens préfèrent se divertir chez eux, devant leur ordinateur sur lequel ils écoutent de la musique et regardent des films, les cinémas sont probablement voués à disparaître s’ils ne s’adaptent pas en fonction des nouvelles donnes établies par les immenses possibilités qu’offre Internet.
Puisqu’il est aisément possible de télécharger un film gratuitement, de plus en plus de gens en viendront à préférer voir un divx sur leur lecteur DVD de salon capable de lire ce format au lieu de s’emmerder à aller en ville, trouver une place de stationnement qui coûte une fortune, payer 12 $ pour voir un film dans une salle où un couple discute pendant la projection alors qu’un gamin tape du pied sur votre siège en bouffant bruyamment du pop-corn…
Que ceux qui aiment aller au cinéma en profitent autant qu’ils peuvent. Dans 5 ans, qui sait, il n’y aura peut-être plus une seule salle à Montréal…
Quant aux films français, la grande majorité d’entre eux ne se rendent pas jusqu’à nos salles québécoises, ou seulement une éternité après avoir quitté les écrans en France… Comme « Ne le dis à personne », par exemple. Quand on doit attendre 4 mois, voire un an (Anthony Zimmer !), on perd patience, on télécharge le divx, et ça fait une entrée de moins au cinéma…
Cher Alexandre,
Moi non plus, je n’aime pas les films doublés, je pensais aux films québécois, français, belges…
Chère Béatrice,
Soyez sans crainte, j’ai appris de source sûre que le Beaubien se portait très bien.
Vous avez sans doute raison de dire que de plus en plus de gens préfèrent leur plasma et le confort de leur salon ou encore de télécharger des films, mais croyez-vous vraiment qu’un jour, plus personne n’aura envie d’aller dans une salle de cinéma afin d’y voir un film tel que le réalisateur l’avait conçu? Suis-je un dinosaure? Une indécrottable nostalgique avant le temps?
On a bien dit il y a une centaine d’années que le cinéma tuerait le théâtre…
P.-S.: « Ne le dis pas à personne » sort le 20 avril…
Pour « Ne le dis à personne », je savais déjà qu’il sort le 20 avril, et je trépigne tellement d’impatience depuis que j’ai fait un trou dans le plancher du salon. Il faut que je le contourne si je ne veux pas atterrir chez le voisin du dessous 😉
Impossible bien sûr de prédire ce que sera l’avenir du cinéma, mais je crois vraiment que dans les 10 prochaines années, la majorité des salles fermeront leurs portes. Les cinoches ne survivront pas au nombre de plus en plus petit de cinéphiles qui accepteront encore de se déplacer alors qu’il sera possible d’acheter des films sur Internet. Si on ajoute ceux qui les téléchargeront toujours illégalement à ceux qui se les procureront en payant, il ne restera pas grand monde pour remplir les salles.
C’est comme pour la musique. iTunes et la possibilité d’acheter une seule chanson en ligne, ajouté au piratage, a révolutionné le mode de distribution de la musique. De plus en plus de jeunes artistes ne s’emmerdent même plus à concevoir un album destiné à être vendu sous forme de CD en magasin, ils vendent leurs chansons uniquement en ligne.
Ainsi donc, si l’évolution normale d’Internet suit son cours, il n’y aura plus de disquaires ni de cinémas dans un avenir plus ou moins proche. Ils seront remplacés par des marchands de divertissement virtuels.
Ça sonne un peu futuriste, mais certainement pas utopique…
Je m’y suis rendu qu’une seule fois, il y a deux ans, alors agé de 12 ans, et j’avoue avoir été surpris du nombre de gens dans la salle. Elle était vide… donc peut-être sa réputation était-elle remarquable, mais n’empêche que ce qu’on m’a montré du Parisien, c’était un cinéma qui offre des visionnements de qualité, mais pour un public trop peu nombreux.
Je ne suis peut-être pas nostalgique, mais affreusement peiné de voir que les gens préfèrent amplement leur salon aux salles de cinéma.
Le cinéma Parisien n’est peut-être pas une grande perte à mes yeux, toutefois lorsque j’entretiens une discussion avec mes parents à propos de leur jeunesse, l’endroit qu’ils féquentaient tous étaient ce cinéma, et me racontaient que l’ambiance qui y règnait était particulièrement agréable.
Cet endroit a donc énormément de vécu, et j’aurais adoré en faire parti, mais il faut croire que je m’y suis prit légèrement en retard…
Je trouve ça scandaleux, on a peu cinéma qui présente des films en français, on dirait que les films anglais prend le dessus, Montréal redeviendra-t-il cinéma anglaise si ça continue ainsi,j’aimais le personnel du cinéma surtout celui qui déchire le le billet en bas un dénommé André, il parait que c’est lui le plus vieux personnel du cinéma
Le cinéma français très peu à Montréal