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Gadgets promotionnels… de cinéma

Z'avez lu le dernier billet de mon confrère blogueur Steve Proulx à propos des gadgets promotionnels dont les journalistes sont bombardés? C'est incroyable les cochonneries qu'on reçoit!

Permettez-moi de vous énumérer un vrac ce qui envahit mon bureau (je vous laisse le soin de deviner à quel film chaque gadget est relié) : un pied (en caoutchouc) tout sanglant que j'ai reçu le jour de la St-Valentin dans une jolie boîte rose; une boîte de céréales; des jumelles; une sonnette; des figurines « bobble heads »; des serpents (en caoutchouc); une boule à neige, etc. Si au moins ça pouvait servir à autre chose que faire rigoler mes collègues.

Tout comme Steve, j'ai aussi eu droit à mon t-shirt de Bazzo.tv, mais malgré tout le respect que je porte à l'animatrice, ma poitrine n'est pas un support promotionnel! Je ne compte plus le nombre de dossiers de presse sur papier et sur DVD que je reçois. alors que toute l'info se trouve sur Internet. Devrais-je dénoncer les distributeurs de films à Stephen Guilbeault?

Et pourquoi tous ces gadgets? Pour amener les journalistes à parler (en bien ou en mal) des films qu'ils représentent. Le pire dans tout ça, c'est que ces films propulsés à coups de millions par de grosses machines promotionnelles américaines n'ont même pas besoin de tout ça pour rejoindre leur public. Comme le faisait remarquer, non sans humour, Peter Pitino, responsable de la publicité et de la promotion de la 20th Century Fox au Canada, aux quelques journalistes venus assister au déjeuner-conférence promouvant les suites de Die Hard et de Fantastic Four ainsi que le film des Simpsons : « on n'a pas vraiment besoin des journalistes parce que le public que l'on tente de rejoindre ne lit pas les journaux.» Ben alors, pourquoi on continue à nous envoyer toutes ces bébelles?