La très photogénique Norah Jones. |
Chers lecteurs, je devais ecrire mon texte sur la 60e edition du Festival de Cannes hier soir, quelques heures apres mon arrivee a Cannes, malheureusement, la connexion Internet de l'ordi de ma charmante logeuse, madame David, qui m'accueille comme si j'etais sa fille depuis 2004, a fait « kaput ».
Ce matin, a la premiere heure, j'ai donc file a la salle de presse du palais, dont les portes qui devaient s'ouvrir a 8 hres, se sont ouvertes a 9 hres. Pendant que j'ecrivais mon texte (et qu'un camelot gueulait « Libe, Libe, demandez Liberation !), je voyais par la fenetre tous les journalistes parques dans leurs enclos respectifs (un jour, je vous expliquerai le systeme de couleur des badges) qui attendaient (im)patiemment de voir le film d'ouverture, My Blueberry Nights de Wong Kar Wai.
Ayant termine mon texte a 9 h 58 et voyant que « ma » file n'avancait pas, j'ai pris mes jambes a mon cou pour ne pas rater la projection. Helas, on affichait complet cinq minutes plus tard. Pas grave, je vais me reprendre a 16 h. Avant d'aller faire un p'tit coucou a mes compatriotes au Pavillon du Canada et a celui du Quebec, j'ai alors decide de bloguer un peu.
Vous remarquerez que mon texte est sans accent, car au clavier francais, auquel je dois me refamiliariser chaque annee a Cannes, j'ai prefere la clavier Qwerti. Comme je suis technouille, j'arrive pas a trouver les accents. Pas grave, je vais me reprendre plus tard.
Voici donc ce que j'irai voir pour vous aujourd'hui. A midi et demie, j'assisterai a la conference de presse du film de Wong Kar Wai parce que Jude Law m'y attend. Ben quoi, a Cannes, on a bien le droit de rever avec toutes ces stars que l'on voit sur les facades des edifices. Par la suite, j'irai enfin voir le fameux film d'ouverture… enfin, je l'espere. A 14 h 30, je verrai de quel bois se chauffe le jury preside par celui que l'on surnomme le King en raison du succes de son excellent film The Queen, Stephen Frears, qui semble-t-il, n'est pas des plus reposants. A 19 h, je ne manquerai pas le film du Roumain Cristian Mungiu, 4 Luni, 3 Saptami si 2 Zile.
Ca fait a peine quelques heures que le festival est commence que deja mon sac, lequel est noir et affiche dans les couleurs de l'arc-en-ciel les noms des realisateurs ayant marque les 60 ans de Cannes, menace de dechirer a cause des dossiers de presse qui s'empilaient dans mon casier. Heureusement, pour la premiere fois de son histoire, on recycle enfin au palais. Ouf ! Je ne me sentirai plus coupable lorsque je me debarasserai des gonzillions de dossiers de presse que je recois durant tout le festival. D'ici le prochain billet, j'espere que j'aurai regle mes problemes d'acent (a l'ecrit pas a l'oral.) et de connexion Internet. Pour en savoir davantage, consultez quotidiennement le site officiel du Festival de Cannes.
Mon dieu, mon dieu, mon dieu… Ça doit bien faire une dizaine de films français que je me suis tapée ces derniers temps et pendant lesquels je me suis fait chier, mais chier… Le dernier Chabrol avec Isabelle Huppert, Le pressentiment de Darroussin, La science des rêves de Gondry, L’homme de sa vie de Zabou, J’invente rien, Le grand Meaulnes… Seul bon moment récent du cinoche franchouillard : Ne le dis à personne. Si, si, moi j’ai aimé 😉
Quand vous aurez fini de vous goinfrer de croissants au beurre au petit déjeuner et que vous reviendrez manger des fêves au lard au Québec, peut-être pourriez-vous ouvrir le débat sur votre blogue : le cinéphile a-t-il des périodes où il est si chiant et si peu réceptif que tout l’emmerde, ou le cinéma français a-t-il actuellement tendance à se faire aussi irritant et insupportable qu’une mouche épileptique qui zézaye en pleine nuit ?
Chère Béatrice,
Premièrement, j’aime pas les croissants, donc, en ce moment je mange des madeleines trempées dans le thé le matin… On est proustienne ou on l’est pas 😉
Deuxièmement, j’aime pas les binnes.
Troisièmement, j’aime votre idée de débat… ça nous changera de la porno.
Quatrièmement, j’ai bien hâte de savoir si vous allez aimer Les Chansons d’amour.
Bons baisers de la Croisette!