Finalement, j'étais tellement occupée ailleurs que je ne suis jamais revenue sur Tekkon Kinkreet de Michael Arias, tout heureux de découvrir Montréal l'été, lui qui a travaillé quelque temps chez Softimage. Je serai brève : j'ai pas trippé pantoute! Ok, je serai plus nuancée : les décors fourmillaient de détails remarquables. Cela dit, après avoir regardé le film dans un silence quasi religieux, le public a chaleureusement applaudi. En passant, cette soirée augurait bien pour Fantasia puisque le film était présenté à guichet fermé. Bravo la gang! Pendant que j'y suis, j'aimerais féliciter Rupert Bottenberg, l'organisateur du party d'ouverture, là où l'on pouvait croiser Goth Lolitas, lutteurs mexicains, filles en latex et lapin géant. Qui a dit qu'on s'ennuyait avec la gang de Fantasia?
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Avez-vous l'intention d'aller à Fantasia ce soir? Si oui, voici deux trucs qui piquent ma curiosité, parfois malsaine et morbide, je dois l'avouer. Tout d'abord Woman Transformation, de Yokai Kidan, trois histoires à propos de femmes qui subissent d'étranges transformations, dont l'une qui voit ses ongles pousser très rapidement. À 19 h, au Théâtre DB Clarke, en reprise le 17 juillet.
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Ayant été emballée par Suicide Club et Strange Circus, je vais tenter d'aller voir Hazard, de Sion Sono, qui raconte le rêve, ou plutôt le cauchemar, américain d'un jeune Japonais. Paraît que c'est plus accessible que les précédents films de Sono. À 21 h, au DB Clarke, en présence du réalisateur chouchou de Fantasia.