Eastern Promises |
Désolée, j'espère que je ne vous ai pas mis cette chanson de Trio dans la tête. En fait, je voulais crier (en russe) ma joie, celle que j'ai éprouvée la semaine dernière en voyant le dernier-né de David Cronenberg. Ok, j'avoue, lorsqu'il est question de ce cinéaste, je perds les pédales. Eh oui, j'ai un gros faible pour son cinéma.
Dans Eastern Promises, qui aurait dû, selon l'avis de plusieurs, être le film d'ouverture du festival, Cronenberg propose une plongée viscérale dans l'univers glauque de la mafia russe londonienne via le personnage d'une sage-femme d'origine russe (angélique Naomi Watts), qui, en lisant le journal d'une adolescente morte en couches, découvre le trafic humain auquel se livre la maffia russe. Elle y croisera ainsi un restaurateur raffiné (Armin Mueller-Stahl, extraordinaire comme toujours), son fils impétueux (parfait Vincent Cassel) et leur intrigant chauffeur (sublime Viggo Mortensen).
Je ne veux pas trop vous en dire, mais sachez que Viggo figure dans une scène inoubliable où il se bat nu contre deux truands en costard dans un sauna. Percutant? Oh que oui! Ce matin, j'ai recueilli les propos du scénariste Steven Knight (Dirty Pretty Things), de Viggo Mortensen, qui portait fièrement son t-shirt du Canadien, de Vincent Cassel et de Naomi Watts que je vous rapporterai dans l'édition de jeudi. Notez également que mon précieux collaborateur Kevin Laforest rencontrera David Cronenberg qui sera de passage à Montréal lundi. Quant à moi, demain midi, je vais rencontrer l'homme qui a serré la main du diable. Mais quand donc trouverai-je le temps de voir des films???
C’est ce que j’appelle donner l’eau à la bouche! Vivement le 14 septembre!