Comme vous le savez, hier soir je suis allée au Café Cléopâtre pour le dévoilement de la programmation de SPASM, le festival de films qui n'en est pas un selon la SODEC. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que cette 6e édition sera l'une des plus fortes. Lors de la soirée d'ouverture, on pourra voir Pierre-Luc Brillant, Catherine de Léan et Michel Lamothe dans Aquariums, drame de moeurs trash ultra-léché de Mathieu Arsenault, réalisateur de Die Bitch Die dont les fidèles de SPASM se rappellent encore. Aquariums sera précédé du nouveau court métrage de Mathieu Fontaine (Terreur au 3918), La Revanche, qui met en vedette Rémi-Pierre Paquin. (À Ex-Centris, le 25 oct., sur invitation) Grande première dans la jeune histoire de SPASM, on présentera un documentaire, lequel risque de choquer la bienséance et les âmes sensibles, mais qui scotchera sur leur siège ceux que les cours d'anatomie fascinent. Réalisé par Renaud Rouverand, Clinicotopsie suit l'itinéraire d'un cadavre de l'autopsie à la crémation. À côté de ça, CSI a l'air de Passe-Partout. (Au Cinéma du Parc, le 26 oct.) Toujours très courue, la Grande Soirée Horreur permettra notamment aux fans de découvrir les nouveaux courts de Roadkill Superstar (les créateurs du Bagman), Recours sans dessein et Total Fury, et de David Charbonneau, C'est ça qui arrive quand on se calisse la hache dans le pied (pour ceux qui avaient aimé C'est ça qui arrive quand on boit de l'antigel.). Aussi, je me permets de « plugger » 6120, film de maison hantée tourné presque tout seul par mon confrère du BangBang Nelson Roberge. Refusé l'an dernier à SPASM, Inner Depravity, de Von Mandragora (qui a servi d'esclave sexuel à Lady Brenda sur scène hier soir), propose une incursion dans la tête d'un tueur en série. Encensé par Rue Morgue, ce film risque de créer un malaise lors de sa projection. Le Night Shift étant à la retraite (snif, snif), Gil Brousseau a créé des numéros d'ombres chinoises qui promettent d'en mettre plein la vue tout au long de cette soirée. Mitch Davis de Fantasia, François Létourneau et le réalisateur Stéphane Lapointe (La Vie secrète des gens heureux) formeront le jury. (Au Club Soda, le 27 oct.) Le 31 octobre, la sculpturale Lady Brenda animera le Cabaret Trash Costumé au Café Cléopâtre où l'on pourra voir Esbark dans l'arbre qui a une porte de Simon Lacroix, Vérité et conséquence d'Anaïs Favron, de même que Gogo Sex Commando et A Winner is You de, décidément, Roadkill Superstar. Si vous survivez à cette soirée, rendez-vous au Café Cléopâtre le lendemain pour Un genre de 5 @ 7 afin d'y voir Enfin février de Carnior, Eau boy d'Éric Gravel et Tom et ses chums # 13, d'Eddie 69, où l'on retrouve l'ex-seigneur Gardakan, celui qui s'est fait. vous vous souvenez?, au club-vidéo. Ce même soir, à 21 h, le divin Carnior animera le Kino Kabaret SPASM. Le 2 novembre, le Club Soda sera le théâtre du troisième et ultime (?) combat entre DJ XL5 et Total Crap. Ça va être lette. Pour finir en beauté, le 3 novembre, le Club Soda accueille les lutteurs de la FLQ qui s'affronteront sur le ring, oui, oui, un vrai ring!, entre les projections. On y verra entre autres Trop d'Eddie 69, La Revanche de Mathieu Fontaine, Je danse le nia du plus que prolifique collectif Roadkill Superstar, Mongolo Diablo de Carnior et Bronco vs Bronco de Renaud Gauthier. Ça va faire mal. Aussi pour 45$, obtenez le passeport SPASM, lequel vous permettra d'accéder à tous les événements du festival, y compris la pièce Texas de François Létourneau, en plus de mériter un DVD SPASM. En vente au Vidéo Beaubien (750, Beaubien Est) et aux différents événements du festival. Enfin, dès lundi, voyez les entrevues que mes confrères de BangBang ont réalisées avec la gang de SPASM ce soir-là sur leur mini-site créé spécialement pour la durée du festival.
