Hier soir, alors que s'ouvrait la 13e édition de Cinemania, ce festival créé pour unir nos deux solitudes, Bertrand Tavernier, qui a le sens de la formule, y est allé d'une tirade contre l'acculturation des Américains au cours de laquelle il a souhaité que les films que l'on crée dans la francophonie deviennent des armes de construction massive. Je vous reviendrai plus tard de ce qu'il m'a confié à ce propos. À l'entendre sur toutes les tribunes depuis lundi, il semble vraiment que ce cher cinéaste ait passé un bien mauvais quart d'heure au pays de l'oncle Sam. En passant, n'oubliez pas que c'est demain qu'il donnera sa leçon de cinéma!