Il paraît que lors de son passage à Montréal, en 1881, l'écrivain américain Mark Twain aurait décrit celle-ci comme étant la ville aux 100 clochers. S'il revenait sur terre, il dirait sûrement que Montréal est devenue la ville aux gonzillions de festivals.
Comme Kevin vous l'a écrit sur son blogue, c'est aujourd'hui que débutait le Festival du film roumain au Cinéma du Parc, où l'on verra notamment 12 h 08 à l'est de Bucarest, California Dreamin' et 4 mois, 3 semaines et 2 jours. N'oubliez pas non plus que Cinemania débutait hier et que ce soir, DJ XL5 affronte Total Crap dans le cadre du Festival SPASM au Club Soda – je vous rappelle d'ailleurs que SPASM présentera Kombat Québécois demain soir au Club Soda.
Dès jeudi prochain, commencera la 10e édition des Rencontres internationales du documentaire et, alors que je peine à trouver du temps pour aller attraper quelques films à Cinemania et me mettre dans l'esprit combatif de SPASM, voilà déjà que je reçois de l'info à propos de la 20e édition d'Image + Nation, qui commencera alors que les RIDM n'auront pas encore fini, lesquelles coïncideront avec les derniers jours de Cinemania.
C'est-i moi ou bedon y a vraiment trop de festivals de films dans cette ville??? On pourrait-i pas s'entendre pour en faire un gros une fois par année plutôt qu'on en invente un à tout bout de champ pour chaque nationalité, chaque genre, chaque sujet, chaque planète, alouette? Ou si l'on tient tant à la diversité, on peut-i s'en tenir à pas plus qu'un festival par mois? Ne me faites pas croire qu'à Cannes, ils ont un festival chaque week-end. C'est rendu que lorsque j'entends le mot «festival», je frissonne. et c'est pas toujours de plaisir, croyez-moi. Ah! Comme elle est loin l'époque où le seul festival dont je me souciais, c'était le Carnaval de Québec.
Ben tant mieux ‘sti. Voyons donc. Voir si la multiplicité de festivals nuisent à la culture. Au contraire, elle l’enrichie. Vous n’avez qu’à déléguer!
Savoir s’entourer, c’est ça la réponse en journalisme.
Venez pas pleurer sur mon épaule, là.
La richesse culturelle passe par la multiplicité, pas par l’unicité d’un seul festival.
Vive le foisonnement.
Évidemment que la multiplicité ne nuit pas à la culture, mais quand plusieurs festivals se déroulent en même temps, c’est frustrant de ne pas pouvoir tout voir. Par ailleurs, ce n’est pas la journaliste qui se plaint, puisqu’elle est entourée de collaborateurs, mais la cinéphile qui souhaiterait avoir le don d’ubiquité afin de ne rien manquer.